Hyacinthe Dubreuil, dans toute sa démarche vis-à-vis du travail cherche la satisfaction des trois bases de la vie, l’économique, l’intellectuelle et la morale.
La réponse qu’il propose est le travail en équipe autonome.
La question de la rémunération doit donc être inscrite dans cette proposition. En conséquence, la rémunération sera collective.
Il reste néanmoins à définir la base de la rémunération : sur quoi doit-elle être assise ? sur quels principes ?
Nous avons repris les argumentations de Hyacinthe Dubreuil en les classant dans l’ordre suivant :
le fondement du calcul habituel du salaire, les conséquences qui en résultent, les propositions qui s’ensuivent.
Quel sens prend le salaire pour l’ouvrier compte tenu du fondement de son calcul ?
Tout d’abord, c’est la subordination de la personne de l’ouvrier.
Par ailleurs, le salaire représente seulement du temps vendu.
Ensuite, le salaire est pour l’ouvrier essentiellement une ressource économique.
Enfin, certaines formes de salaire peuvent nuire à la solidarité ouvrière.
Et Hyacinthe Dubreuil en tire une conséquence : la pratique actuelle entraîne la subordination et ne peut donc pas motiver. Hyacinthe Dubreuil construit alors sa proposition :
Le salaire doit rémunèrer le service rendu et non le temps passé.
Cette rémunération sera collective dans le cadre du contrat d’équipe.
Mais allons encore plus loin ! Hyacinthe Dubreuil élargit la question de la rémunération à celle plus vaste d’un nouveau contrat de travail, son autre grande idée, d’une portée considérable.
Innovation si considérable qu’elle n’a séduit que très peu de dirigeants.
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