Un jour, je me suis trouvé assis à côté de lui dans un jury. Nous devions décerner des trophées à des dirigeants. J’avais reçu un gros
dossier sur les entreprises et candidats finalistes. Il avait été rédigé par un
cabinet de conseil. Je l’avais lu. Mais j’étais incapable d’avoir une opinion. J’attendais beaucoup d’Eric
Izraelewicz. Curieusement, il est resté silencieux. Heureusement, il y avait
avec nous des dirigeants de groupes familiaux, véritables encyclopédies de l’entreprise française. Rien de mieux qu’une histoire pour
vous décider. Les dossiers et la raison froide ne sont bons à rien. Jeanne
Bordeau a bien raison.
Mais, pour autant, l’exercice fut frustrant. Nous ne sommes
pas parvenus à définir des règles de choix. Si bien que le résultat a été
fantaisiste. J’espère que les jurys populaires fonctionnent mieux que celui-là…
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