L’écosystème joue un
rôle déterminant dans la liberté individuelle, ai-je dit. Ma définition d’écosystème n’est pas
habituelle.
Définition. Selon moi, un écosystème est un ensemble d’individus dont
chacun a un savoir unique, mais qui peut être remplacé par la combinaison des
autres.
Corollaires
L’écosystème a un moteur. La
course de l’individu « contre » le reste de l’écosystème. L’individu fait
face au risque d’obsolescence. L’écosystème à celui de la dépendance.
Chaque individu doit donc se cultiver, et, surtout, bien
connaître les autres membres de l’écosystème, et ce, paradoxalement, de façon à
pouvoir être indépendant de chacun d’entre eux. (Je t’aime, moi non
plus ?) Il faut du contact, de l’échange.
Reste la question de l’éducation
du nouvel homme (enfant). Comment faire qu’il devienne être libre ? Le
modèle de Maslow me semble s’appliquer : son écosystème doit apporter à
l’individu les moyens de donner ce qu’il peut être le seul à donner.
- Je crois que le plus gros du problème est résolu si l’écosystème traite la question en sa qualité de groupe (non plus d’individus). Alors, il va chercher une solution qui est bonne pour le groupe. Donc, probablement, à aider l’enfant, plutôt qu’à l’asservir.
- Ensuite, l’enfant doit être équipé pour une vie d’écosystème. Il doit apprendre à remettre en cause les idées reçues (étonnement qui est la base de la philosophie). Pour cela, il doit apprendre à tisser des écosystèmes. Et à identifier et développer ses compétences.
Résumé. Un
écosystème digne de ce nom a deux conséquences sur l’individu : il l’aide
à développer une compétence unique (autoréalisation de Maslow) ; il lui
apprend à penser et agir collectivement (plus une idée de Kant que
de Maslow ?).
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