Après un billet sur la confiance, un autre sur la tromperie, son envers. Et si nous étions des escrocs ? Si nous le sommes, nous ne le savons pas. Robert Trivers dit que le bon menteur est convaincu de ce qu'il affirme. C'est ce qui le rend persuasif.
En fait, pour savoir si on l'est, il faut utiliser la méthode Bergson : comparer vos paroles et vos actes. Comme dans l'histoire du scorpion qui tue la grenouille, vos actes trahissent votre véritable nature.
Mais pourquoi devrais-je faire un test de dépistage ?, me direz-vous. Parce que l'escroc étant partiellement inconscient, ses facultés sont diminuées. Il est donc facilement manipulable.
Je me demande même si ce n'est pas l'arme qu'a utilisée la perfide Albion pour conquérir le monde, et disloquer l'Europe. Elle a peut-être bien su jouer sur les intérêts des hypocrites qui nous gouvernent pour leur faire essorer, à son profit, les populations qu'ils administrent. (Exemples : Europe et Waziristan.)
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