France Culture lisait Millenium un, il y a peu. Deux choses m'ont frappées :
Les méchants sont vraiment très méchants. Si Hannah Arendt a raison, en disant que le mal est banal, ce type de livre nous prépare-t-il à affronter cette banalité, ou, au contraire, nous installe-t-il dans une calme satisfaction de nous-mêmes ? Et s'il nous endurcissait dans nos lâchetés quotidiennes ?...
Comment faut-il interpréter le fait que, comme tant d'autres, il nous rend voyeurs complaisants d'atrocités ? Et que le héros masculin, auquel nous sommes supposés nous identifier, se fait tabasser et quasiment violer ?
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