La France va s'opposer à la gentrification de ses villes, au mélange riche, pauvre, disait l'animateur de la matinale de France Culture, lundi matin. La France n'aime pas le mélange concluait-il. On préfère que les pauvres restent ensemble. Pauvre France. Curieusement, il n'y a pas de manifestations sur le sujet en France. La chronique partait de l'exemple anglais. Or, au lieu de conclure que l'Anglais refuse le changement, notre homme disait : cela va bientôt être le cas de la France. Et de faire un procès d'intention au pays.
Quelques-temps avant, Hubert Védrine, toujours chez France Culture, regrettait que la France aime de moins en moins l'Allemagne. Plutôt que d'avoir le courage de suivre l'exemple de M.Schröder, elle préfère se mettre la tête dans le sable.
Et s'il y avait d'autres explications à la "résistance au changement" française ? Et si elle trouvait qu'il n'est pas normal que les pauvres se soient appauvris, qu'ils soient éjectés de leur habitat ? Que la fortune des riches est mal acquise, leur comportement impérialiste ? Et si la "résistance au changement" était un mouvement démocratique, en absence de parti politique pour le représenter ?
(Un ami me disait que la rue Saint Denis à Paris, se gentrifiait effectivement à grande vitesse.)
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