Il a certaines choses que je n'aime pas faire. Sans qu'il y ait de raison évidente. Par exemple mes notes de frais. En revanche, si je programme un rappel qui me claironne mes devoirs, je les exécute. De même, je constate qu'Internet tend à me piéger. Par exemple, je suis fasciné par les statistiques de Google. Ce qui est idiot. Mais, je peux résister à la tentation si je me fixe un plan d'action.
Deux constatations :
- Il semblerait que j'obéisse à deux mécanismes séparés. Un regardant l'autre. Un peu comme s'il y avait un être "naturel" qui est sans défense face aux événements, sans recul, et qui a énormément de difficultés à changer, et une sorte de boucle de rétroaction qui tente de corriger le tir. Mais qui doit travailler de plus en plus.
- Le monde agit sur le premier mécanisme par "l'emprise", comme si la règle du jeu était de trouver mes failles. Cela ressemble, sur un plan plus vaste, à ce que l'on dit de l'industrie alimentaire : elle ajoute du sucre et de la graisse aux aliments, parce que l'évolution nous y a rendu sensibles. La société contemporaine tendrait-elle à faire de nous des accro ?
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