Aristote parlait de puissance et d'actes. Nous avons un potentiel, qui nous est propre, de changer, par exemple de devenir un champion auto, nous sommes alors un champion auto "en puissance", mais le changement ne se fera pas obligatoirement. S'il se réalise, il sera "en actes".
Je crois que l'apprentissage, c'est ce procédé mystérieux de changement. Nous créons des circonstances qui font que nous devons nous transformer. Mais ce procédé est hautement irrationnel, contrairement à ce que croit l'Education nationale. Car, la seule chose que nous sachions est que nous souffrons. Mais, si nous avons assez de force pour taper suffisamment contre les murs, une idée peut surgir. Et nous devenons un autre. Tout ce qui compte dans le changement est l'optimisme : la volonté increvable de se relever des échecs.