Voilà qui est nouveau. Comme le répète ce blog, depuis au moins trente ans, on nous dit (et on m'a enseigné) que la concurrence, dont la condition de réalisation est le "marché", rendait fort, qu'il en naissait l'innovation. L'UE a été le meilleur élève de cette idée.
Cette idée, c'est le "libéralisme". Le "libéralisme", au moins tel qu'on l'entend aujourd'hui, est la traduction économique du désir de liberté individuelle absolue, qui nie, purement et simplement, la réalité "physique" du lien social, (éco)systémique de la nature.
Comme quoi, les idées vont et viennent. Et beaucoup d'entre-nous ne sont que des girouettes.
On lit dans Politico :
Explaining that “the nature of global competition has changed,” the ministers called on the Commission “to adopt a work plan in the forthcoming weeks with practical proposals and rules to address these specific challenges.” The letter was signed by German Economy Minister Peter Altmaier, France’s Bruno Le Maire, Italy’s Stefano Patuanelli and Poland’s Jadwiga Emilewicz.A quoi Mme Vestager répond :
“If you want to be a global champion, then you have to be competitive,” she told POLITICO (before the letter came out). “If you were cushioned and coddled in your home market and you just can pass on costs to consumers, well, it’s highly likely that you will not be able to make it in global markets.”
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