Depuis des décennies, la politique économique gouvernementale attribue le défaut de compétitivité français au facteur individuel : en quelque sorte à l'arriération du patron français. Les études que mène l'association des interpreneurs montrent qu'il n'en est rien. En termes d'esprit entrepreneurial, le Français est probablement un champion du monde. Son talon d'Achille est la coopération. Ce qui fait la force de l'Allemagne, c'est le collectif. Tout le reste en découle.
Vous pouviez mettre n'importe quel sénateur à la tête de l'armée romaine, elle gagnait des batailles. Il en est quasiment de même en Allemagne, pour l'entreprise.
Problème : la coopération est, presque, dans les gènes allemands (témoignage). Comment pourrions-nous reprendre l'avantage ?
L'association constate que le Français tend à voir le Français comme un ennemi, alors que l'Allemand le perçoit comme un confrère, un membre d'une d'élite. Pour autant, dans certaines conditions, très particulières, la coopération, en France, se produit. (En particulier, chez certains clusters d'entreprises.) Seulement, il semble que cette coopération ne soit jamais un acquis. Il n'est pas impossible que la coopération à la française obéisse à la logique du "bateau pirate" : un groupe d'individus, se respectant les uns les autres pour certaines qualités, peut être d'honneur ?, se réunit pour faire "un coup".
Nous cherchons à les déterminer plus précisément ces conditions.
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