M.Poutine a certainement compris qu'il pouvait détruire l'Occident. Et que son point faible était l'UE. Non seulement il y a bien peu en commun entre la Hongrie et la Pologne, d'un côté, et la France et l'Allemagne, de l'autre, mais ses nations, elles-mêmes, sont divisées. Et que dire de la Grande Bretagne, parasite de l'UE ?
Surtout, l'Occident a donné au reste du monde la corde pour se pendre. Non seulement, il lui a apporté sa technologie, mais encore, il l'a abreuvé de l'auto-détestation qu'il a pour lui même. Avec un grand paradoxe : les valeurs des intellectuels qui portent cette auto-détestation révulsent les non Occidentaux !
La faiblesse de l'Occident, c'est son principe : l'individualisme. Il produit le chacun pour soi. Et son arme d'auto-destruction massive, c'est l'inflation, car elle fait exploser la société entre "profiteurs" et "victimes".
Au fond on a ici un exemple de la théorie de Hegel du changement comme dialectique. L'Occident a suivi ses principes jusqu'à l'absurde, la thèse a mené à l'anti thèse. Il doit maintenant se transformer, ou périr.
Il est heureux que MM.Xi Jinping et Poutine n'aient pas plus attendu pour abattre leurs cartes.
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