Le coucou n'est pas unique. Une espèce de chenilles - papillons a adopté la même tactique. La larve de l'Azuré du serpolet (appelé "Large Blue" en anglais) est confondue par une espèce de fourmis avec une des leurs. Une fois à l'intérieur de la fourmilière, soit la larve se fait nourrir, soit elle consomme les larves des fourmis. Curieusement, bien qu'elle devienne gigantesque par rapport à la fourmi, celle-ci n'y voit que du feu. Même technique que le coucou : elle sème la confusion par ses sécrétions, et par ses cris, identiques à ceux de ses hôtes.
Encore mieux. Une guêpe a trouvé le moyen de parasiter la larve. Elle est capable de la repérer sous terre, de creuser, de désorganiser les fourmis qui la défendent, en suscitant la zizanie entre elles, puis de lui injecter ses oeufs. Les fourmis, ensuite, vont élever des guêpes !
(D'après une émission de David Attenborough, complétée de la lecture de wikipedia.)
Décidément, dans la nature, tous les coups sont permis ? L'évolution est imprévisible ?
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