L’Anglais retient son souffle. Le coup d’envoi du plan gouvernemental de réduction du déficit public est pour dans quelques jours.
Les nouvelles ne sont pas bonnes. L’Irlande, qui a précédé l’Angleterre dans la rigueur radicale, pique du nez. Et la dévaluation de la livre est de peu d’utilité : difficile de relancer l’économie anglaise aux dépens d’une Europe qui se serre, aussi, la ceinture.
Alors, il va falloir jouer sur les mécanismes fiscaux (ne pas augmenter les impôts) et monétaires (Quantitative easing), pour éviter le pire. (On the tight side.)
Autrement dit, donner aux riches et aux banques, pendant que les classes inférieures seront mises au chômage ?
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