L’extinction semble être un une réponse étonnamment rare aux changements climatiques importants.
Idem pour les écosystèmes, qui n’évoluent pas comme un tout, mais dans le chacun pour soi de leurs éléments constitutifs.
Le long terme serait commandé par la génétique dont la loi est la mutation aléatoire, qui ne répond pas à l’influence extérieure, et dont les résultats sont imprévisibles. L'évolution serait donc soumise, comme les planètes, à la théorie du chaos. Elle ne serait prévisible qu’a posteriori.
L'abandon de la sélection naturelle pourrait avoir de curieuses conséquences : « nous sommes incapables de prévoir comment les espèces répondront au changement climatique prévu durant le siècle prochain » ; peut-on évoquer la sélection naturelle dans le règne humain, pour justifier des avantages acquis, si elle n'a pas de raison d'être dans la nature ?
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