Allemagne et crise. 2 caractéristiques marquantes.
- Kurzarbeit. Il permet à l’entreprise de payer l’employé à temps partiel, l’État prenant en charge ce qu'elle ne paie pas. Semble particulièrement habile : évite chômage et déqualification.
- Paupérisation. 6,7m de travailleurs « mal payés ».
A vrai dire, on frôle même les abus et l'exploitation en ce qui concerne les temps partiels et les bas salaires. Postes en intérims, CDD, ou même les mini-jobs, ces emplois de quelques heures hebdomadaires rémunérés 400 euros par mois sans charges sociales pour le salarié ont été, ces dernières années, la règle pour un nombre important de travailleurs du tertiaire. [Les "mini-jobs" concernent encore 12 % de la population active.]
Mais, lumière au bout du tunnel ? Prise de conscience générale de la situation. Bientôt meilleurs salaires et meilleure protection sociale ? (L’article du Monde.)
Compléments :
- Ce qui pourrait aussi être bon pour le reste de l’Europe. Beaucoup de nos problèmes viennent de la dégradation des salaires allemands (il faut rappeler que cela a conduit à une diminution de 20 % des salaires. Et que ceux-ci, depuis dix ans, ont globalement stagné en Allemagne, contrairement aux autres pays européens). D'ailleurs, si l’Allemagne se mettait à un peu plus consommer ça apporterait à la Grèce et à d'autres les moyens de rembourser leurs dettes…
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