J’explique habituellement que le changement ordinaire provoque le « dilemme du prisonnier ». Il casse les règles de coordinations entre individus et les amène à décider en fonction de leur seul intérêt.
L’expression vient de la théorie des jeux. Elle montre deux garnements qui ont fait un mauvais coup. Ils sont interrogés par la police. Si aucun ne parle, ils s’en tirent bien. Or, leur intérêt individuel est d’avouer. Résultat : prison.
En fait, je crois que le dilemme du prisonnier est au dessous de la vérité. Dans cette situation, l’homme ne va pas se contenter d’avouer, il va chercher à enfoncer son partenaire en allant jusqu’à inventer des crimes qu’il n’a pas commis. Les deux faisant la même chose, ils vont écoper de beaucoup plus que ce qu’ils méritaient.
Il me semble que c’est cela que provoque un changement mal mené. Une destruction étonnamment accélérée de l’organisation qui le subit. Curieusement, cela ressemble au cancer.
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