J’ai découvert, en rencontrant des journalistes, que mes
idées ne passaient pas. Pourquoi ne suis-je pas compris ? me suis-je
demandé. Trois pistes possibles :
- Changement a une connotation sulfureuse. C’était le cri de guerre que lançaient les forces du marché à la société qu’elles voulaient réformer. « Changez ou périssez : tout ce qui n’est pas production est paresse. »
- Le Français voit la vie comme un rapport de forces, et le changement comme un conflit. Il y a des bons et des mauvais. Et ces derniers doivent disparaître.
- Le changement des forces du marché ou du Français se fait lors d’un Grand soir. Apocalypse.
Arriverais-je à faire passer mon idée qu’il n’y a ni bons ni
mauvais, mais des êtres complexes, et respectables ? Que le changement est
une question de technique, pas de miracle ? Que tout le monde peut y
trouver son compte ?
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