The Economist s’intéresse à la Chine de M.Xi. Après le
pouvoir collectif, retour au modèle Mao. L’élite chinoise aurait pensé que seul
un homme seul pouvait mener les réformes que demande le pays. Ailleurs dans le
monde, le dit pays tente, avec plus ou moins de bonheur, de monter un ensemble
d’alliances dans lesquelles l’Amérique (et l’Occident) ne soit pas. « Nouvel
ordre mondial. »
La Russie a gagné la guerre d’Ukraine. Mais, des deux côtés,
il fallait un armistice. Le danger maintenant est l’incurie endémique du
pouvoir Ukrainien. D’une manière générale, les frontières de l’Europe sont en
flamme. Elle tente de « repenser
sa stratégie de sécurité ». Ce qui n’est pas simple compte-tenu des
divergences d’intérêt entre ses membres. Le retour de M.Sarkozy pourrait être une chance pour
M.Valls. Enfin un opposant ! M.Renzi semble enlisé. L’Angleterre croît
fort, crée des emplois, mais les impôts ne rentrent pas. Trop de pauvres. Trop
de dépendance vis-à-vis des salaires de la City. Politiquement, l’anti élitisme
a le vent en poupe. Il en est de même en Allemagne. Où, de plus, les minorités
musulmanes deviennent anti-sémites. En Suède, les démocrates sociaux arrivent
au pouvoir sans pouvoir gouverner. Ce qui pourrait aussi être le cas de Mme
Clinton, si elle était élue.
Les USA montent une alliance pour combattre l’Etat
Islamique. Vues les différences d’intérêts entre tous les courants qui
parcourent le Moyen-Orient, on peut se demander combien elle tiendra. En
attendant, cette situation de chaos fait les affaires du nouveau président
de l'Egypte, rare îlot de calme dans la région.
Huawei s’en prends à IBM, HP et Cisco, il veut devenir un
leader des systèmes d’information. Apparemment, il a les moyens de réussir. Quant
à Sony, ça ne marche pas très fort. Il faudrait restructurer, ce que ne semble
pas vouloir son PDG. Air France est en grève. Ses pilotes n’ont pas pris
conscience des multiples menaces qui planent sur la tête des compagnies
traditionnelles. En attendant on empile de plus en plus de pauvres dans les
avions, et on donne de plus en plus de place aux hommes d’affaires. L’avion
moderne est à l’image du capitalisme. On ne sait pas assez que l’entrepreneur
a une vie de chien. Et il est généralement atteint « d’hypomanie, un état psychologique
caractérisé par énergie et confiance en soi, mais aussi nervosité et prise de
risque ».
Supprimer la monnaie ferait
du tort aux criminels, et rentrer beaucoup d’impôts, et cela
faciliterait le combat contre la déflation, par la possibilité d’imposer des
taux négatifs. Les fonds de pension ne croient plus aux miracles des hedge
funds. (Leur modèle économique : vendre de l’illusion ?) Acheter des
actions d’Alibaba, qui vient d’entrer à la bourse de New York, serait hautement
risqué. (Spéculatif ?)
Pour combattre l’effet de serre, il faut réutiliser l’esprit
du protocole de Montréal, « financement
généreux et coopération ». Tactique qui a eu la peau du trou d’ozone.
Et l’étendre aux hydrofluocarbones. Ce ne serait pas la fin du problème, mais
un premier pas vertueux.
Le degré d’altruisme de l’homme varie aléatoirement entre l’hyper
altruisme et la psychopathie. Napoléon a nuit à la France, qui de puissance européenne dominante est devenue second couteau.
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