Devons-nous nous méfier de ceux qui nous offrent un café ? Lorsqu'on lit ce blog, on pourrait le penser.
Mais alors, et le médecin qui secourt la personne qui a un malaise sur la voie publique ? Et celui qui aide le stagiaire ou le nouveau, ou le maladroit ?... En fait, le don est un mécanisme de maintien de la cohésion sociale. Les anthropologues le disent. Mais, pour eux, il est associé à un contre-don, quasi immédiat. Or, il me semble que la forme de don la plus importante n'est pas de contre don. Tout ce passe comme si Dieu devait nous le rendre.
On retrouve un des résultats des recherches de Robert Cialdini sur "l'influence". L'escroc de mon précédent billet a détourné à son profit un processus vital pour la survie de la société. Ce qui est le signe d'une "pathologie sociale", au sens de Durkheim. Notre société est malade. Son système immunitaire se retourne contre elle.
Que faire ? Réapprendre à donner. Ce qui demande de construire un réseau de confiance. Et de commencer à trouver les raisons d'avoir confiance en soi. C'est ce qu'il me semble.
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