Marronnier de ce blog. L'économie de marché comme trouble à l'ordre public. Les plates-formes de location d'appartements ont produit, dans certaines villes, une explosion des loyers, ce qui interdit à la population locale de se loger. Ailleurs, il y a eu excès de l'offre sur la demande, et effondrement des prix. Donc réduction de l'offre...
Apparemment, Lisbonne a choisi une alternative dont parlait ce blog : le communisme. Le logement devient un "bien commun". La ville se substitue aux plates-formes de location pour gérer l'offre et la demande d'appartements. Les propriétaires deviennent des salariés de la ville.
Vont-ils y perdre ? Pas nécessairement la majorité d'entre-eux. Beaucoup de propriétaires cherchent essentiellement à maintenir leur bien en bon état, et ils n'aiment pas la location court terme, qui produit des revenus incertains. Aujourd'hui nombre d'entre eux laissent leurs logements inoccupés. Il est possible qu'une ville qui saurait correctement administrer et entretenir son parc locatif générerait une offre d'appartements bien supérieure à celle d'AirBnB.
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