Et s’il fallait utiliser l’ordinateur pour faire réussir le
changement ? Voici une question qui revient régulièrement dans mon travail
depuis plus de 15 ans. Il y a deux types de changements. Changement de rupture (la
presse c'est fini, par exemple), ou « changement d'ordre 2 ». Et
changement « d'ordre 1 », améliorer l’existant (déménagement,
dématérialisation, nouvelle messagerie, nouveau logiciel de relation client,
etc.). Le changement d’ordre 1 est de
plus en plus responsabilité de la DRH, de la direction de la communication, ou
encore de la DSI (nouvelle version d’un progiciel de gestion…). C’est d’ordre 1 dont il est question ici.
Pensez formation et pas
changement
Dès ma première enquête sur la mise en œuvre des ERP, début 2000,
j’ai constaté quelque-chose d’étrange. L’entreprise ne veut pas payer
suffisamment pour que la mise en œuvre du changement réussisse ! Il échoue donc
souvent. Et elle peut perdre une centaine de millions d’euros dans l’affaire. L’homme
n’est pas rationnel.
Mais ce problème a une solution. Elle aussi paradoxale. Il faut
penser formation, plus exactement « blended learning », et pas changement ! Le changement
est mené par des consultants surdiplômés suivant des procédures. C’est cher et
pas optimisé. Le « blended learning » est une solution hautement
automatisée grâce à laquelle un nombre réduit de formateurs, compétents et bon
marché, interviennent en juste nécessaire, en « déblocage ». Surtout,
il joue naturellement sur les mécanismes de l’apprentissage humain, qui sont
extraordinairement économes en énergie.
(Exemple.)
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