Il y a globalisation et globalisation. Bébé et eau du bain.
Les épidémies viennent de la globalisation, dit-on. Plutôt, elles sont causées par "une" globalisation. Celle que l'on dénonce depuis bien longtemps, et qui veut que l'on élève des poulets à un endroit, qu'on les congèle à un autre, qu'on les découpe dans un troisième, et qu'on les consomme dans un quatrième, avec des voyages en avion entre étapes. Et cela parce que le monde est guidé par la "valeur" que le "marché" attribue à ce qui fait notre vie. Ce qu'il appelle "arbitrage". Dans cette logique, tout ce qui nous est essentiel, l'eau, l'air, l'équilibre des écosystèmes, l'amitié, le droit du poulet... n'a aucune valeur.
Cela produit des "externalités négatives", reconnaît l'économie. La bonne gestion financière a pour conséquence des dettes colossales ! Et en termes de vie humaine ?
Mais la globalisation, la vraie, c'est aussi l'entraide, la paix. Que la Chine permette à ses scientifiques de coopérer avec leurs collègues, et qu'elle ne cherche pas à envahir Taiwan. Et cela, on n'en a jamais eu plus besoin.
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