jeudi 28 octobre 2010

ISO 26000

Brève présentation par un expert des principes d’ISO 26000. C’est beaucoup plus simple qu’il n’y paraît.  ISO 26000 serait une question de choix, et non un labyrinthe de recommandations incompréhensibles.

Il demande d’identifier les enjeux capitaux pour l’entreprise, ainsi que les « parties prenantes » liées, sachant que celles-ci sont à entendre dans un sens très large (il peut y avoir des enjeux sans parties prenantes et des parties prenantes non humaines ou non existantes – nature, descendants…).

Ensuite, il faut trouver les sujets qui concernent le plus l’entreprise, soit parce qu’ils touchent à sa nature (entreprise humaniste), soit parce qu’elle tend à les oublier (entreprise technologique et homme). À ce point ISO 26000 pose des questions importantes et guide la recherche de celui qui veut y répondre.

Effectivement, si c’est cela ISO 26000, ce peut être un moyen de transformer les comportements collectifs (changement). Ce n’est pas une simple justification du statu quo.

Compléments :
  • Une question de l’assistance : qu’est-ce qu’ISO 26000 fait gagner à l’entreprise ? Je soupçonne que si la démarche est efficace, elle doit conduire l’entreprise à se sentir mieux, tout simplement. Or, les problèmes extrêmement coûteux de la santé au travail viendraient en grande partie d’une perte de sens du travail. Du coup, les aléas ordinaires (!) d’un emploi ont des effets dévastateurs sur l’homme. (LORIOL, Marc, Agir contre le stress et les risques psychosociaux au travail, La documentation française, Août – Septembre 2010.)
  • RSE.

2 commentaires:

Herve a dit…

Pour étendre ta réflexion sur ce thème, cf. le site que blogAngels a lancé pour le CNQP, supporté par le ministère de l'industrie:

http://www.qualiteperformance.net/actualite/iso-26000-franchit-letape-du-projet-final-de-norme-internationale

Christophe Faurie a dit…

Merci!