The Economist semble aux mains des stagiaires.
Ils étudient la « disruption » de la prostitution
par Internet. Les lois du marché à l’œuvre comme dans n’importe quelle
autre profession de service. Ce pourrait même être une réussite du modèle de l’autoentrepreneur.
Désormais, on peut faire commerce de son corps de chez soi et sans
intermédiaire. Et en toute sécurité. Internet est grand.
La Russie semble avoir fait une croix sur l’économie, puisqu’elle
est l’outil de sanctions. Elle se préparerait à l’autarcie et au sacrifice. Plus
rien ne l’empêche d’attaquer l’Ukraine. (Les sanctions occidentales
auraient-elles eu l’effet inverse de celui qui était escompté ?) Cuba,
aussi, chercherait des partenaires qui ne soient pas susceptibles d’utiliser l’économie
pour faire un coup d’Etat. En Turquie le premier ministre actuel serait certain de conserver le pouvoir tant qu’il assure la prospérité à son peuple. Ce qui n’est
pas le cas de M.Renzi. La faiblesse de l’économie italienne pourrait mettre en
péril ses réformes. Les Palestiniens et les Israéliens sont fatigués. Le Hamas
n’est plus soutenu que par l’Occident. Les pays arabes n’apprécient pas sa
nuance d’Islamisme et jugent qu’il y a des drames bien plus sérieux qui se
jouent ailleurs. En Iraq, M. al Maliki pourrait envisager de partir, avec l’accord
des Iraniens et des Américains. Aux USA, M.Obama ne sait toujours pas parler
aux patrons. En réaction aux pressions de la Chine, les Uigurs veulent affirmer
leur identité grâce à l’Islam. Ce qui augure de la persistance de troubles.
Ebola cause une panique chez les pays riches. Menace pour le commerce des pays infectés.
Ce dont ils n’ont pas besoin.
Pourquoi le gestionnaire de fonds existe-t-il encore, alors
qu’il est inefficace ? Parce qu’il permet aux fonds de
pension de croire au miracle… 10 à 20% des fusions ne se font pas. Unilever se
veut vertueuse. Ce qui signifie former les paysans, laver les mains des
enfants, et exiger de ses clients d’économiser l’eau de leur douche. Il n’est
pas certain que la bourse apprécie. Warren Bennis a été le premier à s’intéresser
au leader. Beaucoup de ce que les MBA disent du leader vient de lui. Apparemment
les leaders modernes l’auraient désespéré. Mais une nouvelle génération, pleine
de promesses, arriverait. Il y a trop de banques en Europe. Les subventions de la Chine à ses chantiers navals leur a permis de faire boire la tasse à leurs
concurrents. L’organisation mondiale du commerce a connu un nouvel échec. L'Inde, pourtant devenue libérale, a refusé de lui soumettre sa politique de subventions à l'agriculture. Avenir compromis.
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