Appreciative inquiry (un précédent billet) part d'une idée que l'on retrouve souvent en psychologie. Notre façon (inconsciente) de voir le monde guide notre action, et décide de nos succès. Quand les peuples ne rêvaient que d'envahir leurs voisins, ils n'avaient que des ennemis.
Notre monde pourrait bien croire à quelque chose qui ressemble aux "idées" de Platon. L'idéal existe, il est éternel, et on le découvre par la raison. La physique illustre cela : elle "découvre", les électrons, les photons, les cordes, les lois de la gravitation ou de la relativité... Tout cela était là, quasiment, depuis l'éternité. Seul notre aveuglement pouvait nous le faire ignorer. En particulier le lavage de cerveau que nous avait fait subir l'Eglise.
Et voilà pourquoi on ne nous enseigne pas l'histoire des sciences, et pourquoi l'élève ne comprend rien à ce qui lui est enseigné : nos professeurs sont convaincus que la vérité sourit à l'esprit éclairé, et ils ont honte que la science ait autant bafouillé avant de voir l'évidence. Quant à l'élève qui ne comprend pas, il est un déchet toxique, juste bon pour la décharge de l'Histoire.
Appreciative inquiry part d'une hypothèse différente et curieuse. Ce qu'il y a de beau dans la vie n'est pas là depuis toujours, mais émerge au fur et à mesure de l'histoire. Le monde est une perpétuelle Création (un Big bang à répétition). Et nous y participons. Car ce que nous découvrons de beau, et de nouveau, nous inspire et nous amène à créer de nouvelles beautés, inconcevables jusque-là.
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