Le populisme en Amérique expliqué. Le livre qui a valu à son auteur le statut de rock star !
Issu d'un article écrit le jour de l'élection de Donald Trump, c'est une étude quasi anthropologique de la "classe laborieuse blanche" par un membre de l'élite intellectuelle, professeur de droit, passé par Yale, MIT et Harvard, et phare du combat féministe.
"Si vous vous souciez de changement climatique, de droits à l'avortement, d'immigration ou d'incarcération de masse, vous feriez bien de vous soucier, aussi, de bons emplois et de dignité sociale pour les Américains de toutes races, qui n'ont pas fait d'études supérieures".
C'est la discrimination qui a mis le pays en état de guerre civile. "L'élite", intellectuelle et démocrate, méprise la classe laborieuse blanche, et a prévu sa disparition. Déjà ses conditions de vie se sont tellement dégradées qu'elle n'en peut plus. Pour éviter à leurs enfants de rester seuls à la maison, beaucoup de familles font les 2 x 12. Elle n'aspire qu'à la vengeance. Son nom : Trump.
Le tour de force du livre est de reprendre, point à point, les critiques de l'élite. Ce qui paraît mal reflète, au contraire, des valeurs admirables. D'ailleurs, ce n'est pas une question de couleur, les noirs et les latinos "moyens" ont quasiment les mêmes valeurs que les blancs. Tous ces gens sont des "gens bien".
Quant à l'élite, elle devrait balayer devant sa porte car elle n'est pas exemplaire. En particulier, le "petit blanc" aide beaucoup plus sa femme que le "grand blanc", et, bien que pauvre, il donne une bien plus grosse partie de ses revenus à des organisations charitables. Surtout, et c'est là que tout se joue, l'élite a fait l'avenir à son image. Elle ne peut concevoir qu'un univers pour diplômé de grandes écoles. Erreur. Le progrès ne va pas remplacer l'homme, mais augmenter ses capacités.
N'oublions pas le pauvre. Il est l'objet de la sollicitude de l'élite. Seulement, les programmes d'aide sont contre productifs. Au contraire, il faut aspirer le pauvre vers la classe moyenne.
Si nous le voulons, le progrès nous apporte de "bons emplois" et c'est la solution à tous nos maux. Maintenant que l'on a la solution...
(Article initial. Les grands thèmes du livre.)
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