Stefan de Vries dit qu'il n'a pas envie d'être agressé lorsqu'il lit son journal au petit déjeuner. Beaucoup d'amis expriment le même sentiment. L'opinion est mauvaise pour le tirage ?
Le paradoxe de la presse française, toujours selon Stefan de Vries, est que, si c'est une presse d'opinion, c'est aussi une presse qui est à la botte du puissant. (Peut-être croit elle tellement au bien et au mal que, lorsqu'elle voit que le mal a gagné, elle ne peut que lui obéir ?)
Question de valeurs ? Le journaliste étranger a, peut-être, une haute opinion de la cause qu'il sert, et de ce qu'il doit faire pour bien la servir. Un peu comme un militaire.
(Le journaliste étranger, dans ce domaine, peut avoir une opinion, mais elle est étayée par une enquête. Et cette enquête peut lui faire dire des choses qui vont à l'encontre de son opinion ? Vous vous informez en lisant un article de quelqu'un qui ne partage pas votre opinion.
En fait, j'ai connu une journaliste française qui avait les caractéristiques du journaliste étranger. Des hommes politiques de tout bord, qu'elle gênait par son impertinence, ont demandé sa tête à ses patrons, ce qui montre une autre différence entre la France et l'étranger. Mais, ils ne l'ont pas eue, autre indication intéressante. Elle a quitté ce métier parce qu'elle était lasse de sa mentalité.)
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