Si je comprends bien, The Economist en attend un contrepoids à l’hyperactivité dirigiste (crypto soviétique ?) de Nicolas Sarkozy. Angela Merkel a vécu en pays communiste. Elle connaît les méfaits de la gestion planifiée.
Terrible période pour The Economist, voix de l’élite économique mondiale, néoconservateur, anglais épidermiquement francophobe. Non seulement le modèle économique anglais triomphant, celui que l’on montrait en exemple à une France désespérément obtue, s’effondre pour cause de malversations, mais le monde est pris entre le Charybde de la folie socialisante démocrate et le Scylla d’un Napoléon Sarkozy, maître de l’Europe.
Et question concernant les ex pays soviétiques. Qui sont-ils ? Comme je le dis ailleurs (Faut-il dépoussiérer Marx ?), Marx n’était pas un rebelle, une sorte de hippie ne pensant qu’à l’amour et à l’eau fraiche. C’était un solide bourgeois épris de biens matériels, qui approuvait la Révolution industrielle de vouloir tirer le plus possible de la nature. Seulement il voulait partager équitablement ces richesses. Ce qui était aussi l’idée d’Adam Smith, avec qui il a énormément en commun. Seulement, comme Hegel, Marx était épaté par l’efficacité de l’administration prussienne, et pensait qu’elle serait plus efficace que la main invisible d’un marché laissé à lui-même. Les désastres écologiques commis par les dirigeants soviétiques et chinois seraient donc conformes à sa pensée, qui aurait été assez peu trahie.
Quelle trace cette expérience peut-elle avoir laissée à ceux qu’ils ont conduits ? Vaccinés contre toute intervention de l’Etat ? Façonnés pour être des fous du matérialisme ? De parfaits homo economicus ?
Autres remarques sur la culture des pays de l'Est de l'Europe : Et si l’UE était une communauté ?
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