RFI dit que, comme celles de la Mafia, les affaires du bio ne se sont jamais aussi bien portées. Et que la France ne produit que 50% de ses besoins.
J’y vois le fait que lorsque l’on se donne le mal d’essayer de comprendre quels sont les besoins importants de la nation, on en retire de bénéfices durables.
J’ai vu d’autres d’exemples de cela dans la fonderie, l’équipement automobile et l’imprimerie.
L’imprimerie. On dit souvent qu’elle va mal. En fait, elle me semble divisée en 2. D’un côté des « usines » ayant une stratégie d’achats de machines de plus en plus performantes. Elles vivent souvent d’expédients. De l’autres des petites unités numériques fondées par un grand professionnel qui fait du sur mesure pour un marché de niche auquel il est indispensable. Grosse rentabilité.
Effet pervers. La stratégie machine est une stratégie prix, à QI minimal. L’entrepreneur achète une machine, très cher, en pensant qu’elle lui donnera un avantage coût. Pour la rentabiliser au plus vite, il « casse les prix », attaquant tous azimuts. N’étant pas le seul dans son cas, le marché adopte des prix qui sont au dessous des niveaux de rentabilité de la profession. D’où nécessité de machines encore plus performantes. Quand les banquiers ne veulent plus prêter, faillite. Un repreneur récupère les machines à bon compte, ce qui lui permet de continuer à casser les prix.
La petite entreprise numérique se cache bien, mais son marché fait saliver. Risque : attaque par un champion de la machine. Sa situation précaire fait qu’il est prêt à tout promettre. Il vit au jour le jour. Malheureusement, le petit imprimeur se défend mal. Il ne sait généralement pas ce qu'il apporte à son client. Il est en grand danger de croire que son salut est dans une course en avant de baisse de prix.
De la stratégie de l’agriculteur : Stretch goal de l’agriculteur.
Thème proche : Succès de la Logan.
La vie est belle !
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