Quand Ronald Reagan est arrivé au pouvoir, les dirigeants iraniens de l’époque, qui détenaient des otages américains, ont décidé qu’il était un homme sympathique avec qui l’on pouvait discuter. Il est possible que la même chose arrive à Barak Obama : tout ceux qui en veulent aux USA, mais ne peuvent se passer d’eux, lui trouvent déjà beaucoup de qualités.
Mettre tous les malheurs passés sur le dos de George Bush est peut-être un moyen de faciliter le sauvetage des valeurs démocratiques : elles n’étaient pas en cause, c’est lui qui les a trahies. C’était l’axe du mal. C’est une technique de changement que je n’avais jamais envisagée.
Je dis régulièrement que ce qui menace le changement est le « déchet toxique », les fautes que nous avons commises et que nous craignons que le changement révèle. Pour sauver notre honneur nous sommes prêts à tuer. Or, il y a beaucoup de coupables, très haut placés, de la crise actuelle. Pas possible de réformer le pays sans eux. Désigner un bouc émissaire est un moyen peu coûteux de les amnistier.
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