Le colonialisme de la fin du début du 20ème siècle diffère-t-il des délocalisations de sa fin ? Question qui se pose à la lecture de ces nouvelles. On y parle principalement du sud est asiatique, de la Malaisie en particulier, et de ceux qui le gouvernait. Peut être les conditions de vie. On mourrait plus facilement jadis. Surtout, les transports étaient plus lents qu'aujourd'hui, si bien que les administrateurs coloniaux revenaient rarement dans leur pays d'origine. Et ils ne le reconnaissaient plus lorsqu'ils y arrivaient, à leur retraite.
Sommerset Maugham semble considéré avec condescendance par l'Anglo-saxon. En tout cas, il a connu un gigantesque succès dans les années trente, et ses nouvelles, les dernières qu'il ait écrites, m'ont fait passer un excellent moment. Comme l'annonce l'introduction, la vie des colonies était tranquille, et besogneuse. Mais, ce qui intéresse le romancier ce sont les faits divers. Ceux-ci semblent avoir une trame commune : la désillusion, qui tue, et le crime, qui soulage. Superficiel, vraiment ?