Deux doctrines s'opposeraient : "Care", ou "compassion", et "self help" ou "développement personnel".
La première estime qu'il y a des "misérables" qu'il faut prendre sous notre aile. Mais ces misérables existent-ils ? On reproche à ce mouvement de préférer une fiction aux réelles souffrances de la société.
La seconde estime que l'homme est libre, et donc qu'il doit se tirer d'affaires seul. C'est une doctrine défendue par ceux qui estiment avoir réussi grâce à leur travail. On leur reproche de ne pas voir qu'ils ne sont pas les seuls à travailler dur, car c'est, essentiellement, notre position sociale qui fait notre succès.
Le conflit violent qui oppose les partisans de ces deux doctrine masquerait donc le fait qu'elles ont les mêmes effets : le maintien du statu quo. Ce sont des doctrines conservatrices.
Y a-t-il une troisième voie ? Peut-être l'humanisme : prendre l'homme et la société tels qu'ils sont, et comprendre que la mesquinerie rend moins heureux que la générosité. L'humanisme, doctrine du changement, comme mouvement inhérent à la vie ?