J'ai toujours tort. Je pensais que personne n'avait vu arriver les difficultés de gilets jaunes. Faux. M.Hollande parlait de "sans dents". Il était au courant. Mais cela ne l'émouvait pas.
On lisait dans les années 2000, aussi bien aux USA qu'en Russie que les oligarques et "working rich" déclaraient : on doit notre argent à notre travail. Les classes dirigeantes françaises ont-elle partagé ce point de vue ? Les pouvoirs en place ont-ils considéré que les pauvres étaient des résistants au changement ? Ils verraient leur sort se transformer si simplement ils adoptaient l'esprit du temps, le "libéralisme" ? S'ils ne le faisaient pas, qu'ils ne viennent pas se plaindre ? Le malheur était une question de valeurs ?
(Est-ce ce qu'il faut entendre par : "L’Ile-de-France, elle a les cheveux lâchés, elle est libre, elle est progressiste ! (…) Elle monte des start-up, cultive des champs, fait du hip-hop, se tatoue les bras! Elle est jeune, elle est vieille, elle se bat, elle y croit !" (Claude Bartelone.) ?)