Et si le roman disait mieux la vérité que la science ? C'est, semble-t-il, une idée reçue chez certains. On cite, à son appui, Proust.
Or, Proust aurait probablement douté des qualités qu'on lui prête. Puisqu'il ne prétend pas que ses descriptions sont "vraies", mais qu'il est parvenu à trouver, en mélangeant des personnalités et des situations, des traits immuables de la vie.
Peut-être l'auteur, tout simplement, ne fait-il qu'exprimer les idées reçues de son milieu ? Comme dans les romans d'espionnage, où l'on cherche à ce que l'ennemi confie à une "taupe" les questions qu'il se pose, ce n'est pas ce qu'il dit qui est important en tant que description de la réalité, mais en tant que préjugés de classe ?
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