L'autre jour, j'entendais un entretien entre Régis Debray et Alain Finkielkraut. Je l'écoutais parce que Régis Debray est une énigme. Comment a-t-il pu être révolutionnaire, puis devenir, diraient certains, "réactionnaire" ? A la droite du père Charles le grand ?
Réponse : génération 40. Elle a réagi, en prenant les armes, contre la honte que fut la défaite de 40. Paradoxalement, Régis Debray et l'OAS même combat ? Seulement, deux interprétations différentes du "colonialisme" ? Enfermé dans une geôle, Régis Debray a compris qu'il n'avait pas de leçons à donner aux Indiens d'Amérique du Sud, et qu'il était attaché à sa nation. Heureux, qui, comme Ulysse...
L'entretien se terminait sur un accord entre les deux interlocuteurs : ils veulent réconcilier les Français.
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