Un arbre mort vaut plus qu'un arbre vivant, me disait-on.
Paradoxalement, il en a été de même de Flaubert ou de Baudelaire.
C'est un des paradoxes du marché. Il donne de la valeur à ce qui est nocif. L'air pur ne vaut rien, l'eau pur ne vaut rien, la terre vierge ne vaut rien, les services que l'on se rend au sein d'une famille ne valent rien, le pétrole ne vaut que par son coût d'extraction... Une entreprise vaut plus cher en pièces que d'un seul tenant, alors qu'elle n'est pas viable en pièces, etc.
Un des maux les plus dangereux de notre temps, c'est le marché libre. En effet, c'est lui qui fixe la valeur des choses et de la vie. Et il le fait d'une façon perverse.
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