Paradoxalement, la coalition de droite qu'elle espérait et qu'elle dirige depuis quelques mois est un piège. Elle place la chancelière conservatrice dans une situation plus délicate qu'elle ne l'était lors de son premier mandat, à la tête d'une grande coalition avec son traditionnel adversaire social-démocrate (SPD). Elle qui excellait dans l'art du grand écart prenait prétexte de son adversaire-partenaire pour justifier son équilibre indécis. Elle y gagnait l'appui des puissants syndicats. Elle se trouve désormais titillée sur la droite par deux alliés encombrants : les libéraux du FDP et les conservateurs non-libéraux de l'Union chrétienne-sociale (CSU).
Ces difficultés expliqueraient son intransigeance à l’endroit de la Grèce : elle veut regagner l’estime populaire.
Curieux. La pensée de Mme Merkel aurait-elle besoin d’opposition et de temps pour se former ? Elle utilise le groupe pour penser ?
Compléments :
- Époque ou Mme Merkel allait mieux : Réforme en Allemagne.
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