mercredi 19 octobre 2011

Nature d’Obama (suite)

En juin 2002, durant une crise budgétaire en Illinois, un sénateur de Chicago ouest, Rickey Hendon, plaidait avec l’énergie du désespoir pour épargner une réduction budgétaire à un centre de soin pour enfants de sa circonscription. Un sénateur junior de Chicago sud, Barack Obama, vote contre lui, en expliquant que des temps difficiles exigent des choix difficiles.
Dix minutes plus tard, Obama se lève, demandant que soit épargné un programme du même type, dans sa constitution, pour des raisons de compassion humanitaire.  Hendon, livide, s’en prend à Obama, dénonçant deux poids deux mesures. Obama devient livide, lui aussi. Ainsi qu’Hendon le raconte, Obama vint vers lui, « colla son visage irrité contre le mien » et me dit : « vous m’avez rendu ridicule au Sénat, si vous recommencez, je vous casse la figure ». (How Barack Obama went from cool to cold | World news | The Guardian)
Barack Obama serait-il un sophiste ? 

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