Film de Raul Ruiz, 2010.
C’est très très long, surtout dans une salle où il fait froid et avec un projecteur qui a des absences. C’est une reconstitution étonnante de fidélité d’un roman du 19ème siècle. Une époque où l’on s’apitoyait sur les malheurs des nobles et où les romans étaient faits d’histoires (ici de drames) qui s’emboitaient les unes dans les autres, sans fin.
Problème posé par la retranscription d’une œuvre ancienne. Peut-on ressentir la passion qu’elle a suscitée lorsque l’on n’appartient plus à sa culture ? Et, le plus beau d’un roman, n’est-ce pas ce qu’imagine le lecteur ? Le film ne doit-il pas trahir la lettre pour retrouver l’esprit ?
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