J’entends dire que les ingénieurs japonais sont innovants dans leur lutte contre le réchauffement de leur centrale. Ils sont sortis des sentiers battus.
Je me demande si notre erreur dans la gestion du nucléaire n’a pas été de concentrer toutes notre attention sur la prévention des accidents. Car, l’accident est toujours possible.
Du coup, il se peut que l’on n’ait pas développé deux compétences importantes en cas d’accident : la capacité d’adaptation (disposer de moyens surdimensionnés d’où l’on peut tirer des solutions de secours) et l’entraînement (de ceux qui doivent résoudre le problème).
3 commentaires:
Une idée à apporter à votre réflexion, sur le même thème : lorsqu'on sait qu'un rapport en 2002 de l'ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire française) dénonce un problème de conception des systèmes de refroidissement d'un certain nombre de nos centrales, qui les rend vulnérable aux séismes (!), sommes-nous bien certains d'avoir traité convenablement le volet préventif ? (Bizarrement, le lien du site vers ce rapport ne s'ouvre pas depuis qq jours que je tente d'y accéder... cf Note n°5)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Saint-Laurent
Je crois qu'il nous faut espérer que le même type de catastrophe naturelle ne se produise pas en France... D'autant que C. Allègre s'est exprimé ce jour en faveur de la prolifération sans risque du nucléaire, ce qui constitue en soi la preuve du contraire.
Inquiétant !!!
Et je me permets d'en rajouter une couche (quand on sait que la montée des eaux crée de plus en plus d'innondations...) :
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/energie-environnement/actu/0201232126158.htm?xtor=RSS-2077
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