Film de Fritz Lang, 1941.
Curieuse fin, qui s’explique par les temps qui couraient alors. Le film semble un bizarre mélange de genres : Londres noire, pavée, et pluvieuse à la Dickens, tribunal de malfrats issu de M.Le maudit… En tout cas, les méchants sont infiniment plus réussis que les bons.
Je me suis demandé si ce n’était pas une critique, féroce, de l’Angleterre. On la voit demeurée à l’ère victorienne, avec, notamment, une invraisemblable division de classes. La classe dirigeante est faite de sportsmen vains, poursuivant l’art pour l’art, et prisonniers d’un univers intellectuel qui les aveugle. Ils ont été incapables de comprendre la montée d’une Allemagne froide, efficace et résolue. Mais, peut-être est-ce cette irrationalité d’un autre siècle, et la brutalité du réveil, qui fera de la Grande Bretagne un ennemi redoutable ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire