Apparemment, le combat de Mme Merkel « porte sur le problème central : est-ce
que dette et responsabilité restent liées l’une à l’autre ? » Pour cela, elle désirerait une union fiscale, mais aussi un
fédéralisme qui semble sous entendre contrôle du parlement européen, parlement
qui devrait représenter le poids respectif des peuples. L’Allemagne voudrait
aussi taxer le secteur financier.
Les Anglo-saxons, pour leur part, semblent désirer une
solution rapide, « quick and dirty ». La position de la France, et du reste de l’Europe du sud
paraît proche de celle des Américains. Curieusement, le gouvernement socialiste
aurait un avis identique à celui de M.Sarkozy : pas de fédération, une
Europe des nations.
L’Europe du sud semble surtout passive. Elle attend que la crise force la main de Mme Merkel ? Or, l'Allemagne se porte remarquablement bien : son opinion publique est probablement peu sensible à ce qui se passe ailleurs.
L’Europe du sud semble surtout passive. Elle attend que la crise force la main de Mme Merkel ? Or, l'Allemagne se porte remarquablement bien : son opinion publique est probablement peu sensible à ce qui se passe ailleurs.
Conclusion provisoire ? Mme Merkel semble avoir raison :
il ne peut pas y avoir d’union sans un minimum de confiance réciproque, ce qui signifie un comportement responsable. Mais,
ce qui est inquiétant, est que les gouvernements européens ne paraissent pas se
parler. Ils campent sur leurs positions. S’ils veulent que les peuples soient
responsables, ne devraient-ils pas montrer l’exemple ?
Compléments :
- Angela Merkel, swimming instructor (The Economist)
- Impasse allemande, déni français (Le Monde)
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