lundi 14 mars 2011

Tremblement de terre japonais et libéralisme

Le plus grand drame connu par le Japon depuis la seconde guerre mondiale, dit le premier ministre japonais du tremblement de terre vécu par son pays (qui était pourtant exceptionnellement bien préparé).

Nous avions oublié que nous n’étions pas grand-chose face à la nature. Comme le rappelle Pierre Manent, l’obsession du libéralisme est que l’homme n’asservisse pas l’homme. C’est pourquoi le libéralisme financier lui cherche des maîtres qui ne sont pas humains (les marchés).

Ce que cette catastrophe nous rappelle est que l’homme doit compter avec la nature, et pour cela, qu’il doit faire preuve de solidarité pour sauver sa peau, et son espèce. Et que la main invisible du marché ne le sauvera pas par miracle.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un avertissement quant aux conséquences à venir du réchauffement climatique ? Hélas, sans doute, et les effets seront davantage permanents.

Christophe Faurie a dit…

Cela nous met effectivement quelque peu "dos au mur".
Nous faisions tout pour ne rien changer à nos comportements (gaspiller toujours plus), je crois que cette fois-ci, il va falloir penser à les réformer. (Voir billet du 15 à 12h00 sur le sujet.)