Beaucoup de Grecs semblent en vouloir à M.Tsipras d'avoir appelé à voter non lors d'un référendum, puis d'avoir fait le contraire de ce qu'il avait dit. Tsipras, démission !
Une des idées que je répète souvent est que, dans une négociation, le négociateur s'intéresse moins à son adversaire qu'à son camp. J'ai observé cela chez les avocats : impressionner le client compte plus qu'influencer le juge... C'est une question de rapport de forces. Je me demande si cela n'a pas été le cas ici. Avec ce référendum, M.Tsipras a peut-être muselé son opposition. Ce qui lui a laissé les mains libres pour accepter un accord vital.
Mon idée du moment est qu'il pourrait dire, dans un second temps, aux Européens : j'ai prouvé ma bonne volonté, mais maintenant mon pays est exsangue, il ne fonctionne plus, aidez-moi en abandonnant une partie de ma dette.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire