Catherine Robbe-Grillet ou le sado-masochisme comme un art. J'ai entendu quelques morceaux d'une interview par France Culture.
Il en ressortait que ces pratiques correspondaient à un besoin d'une partie de la population. Et que certains les condamnaient par une forme de totalitarisme moral, qui prétend dicter à l'homme ce qu'il doit être.
Ce terrorisme moral ne semble pas avoir réussi, ou avoir produit une forme d'énantiodromie. En effet, si l'on fait actuellement un tel succès aux livres sado-maso, c'est probablement qu'ils répondent à une aspiration insatisfaite, ou que les règles sociales nous rendent sado-maso.
(Au passage, je note quelque chose d'étrange. Nos intellectuels louent Sade. Ils se reconnaissent dans sa révolte. Or, ils refusent les conséquences de celle-ci.)
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