Chez certains peuples, le "chef" ou "big man" est exploité par une collectivité de "paresseux" (c'est ce que dit le livre du billet précédent). Pour rester au pouvoir il doit donner beaucoup, et donc faire des prouesses. Et plus il gouverne de monde, plus les choses se compliquent. Il finit par s'épuiser. J'entendais l'autre jour France Culture expliquer que la démocratie grecque a été, à son meilleur, un contrôle de l'élite par le peuple. Quand on y regarde de près, cette démocratie, et Rome, semblent des régimes clientélistes. Et ce type de régime paraît être une exploitation du riche par le pauvre. Ce qui rejoint la théorie moderne d'Ayn Rand, très en vogue aux USA et chez les néoconservateurs. C'est le Marxisme inversé.
Ayn Rand pensait que les riches pourraient se passer des pauvres. L'expérience ne confirme pas cette affirmation. Nous sommes tous liés les uns aux autres. Même aux paresseux. Celui qui a de grandes ambitions doit s'intéresser aux techniques de conduite du changement s'il ne veut pas être victime du burn out du big man ?
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