mardi 17 novembre 2009

Eric Raoult

J’ai entendu parler de M.Raoult rappelant à Marie NDiayé son « devoir de réserve ». Une succession d’idées m’est venue.

  • Nos plus grands écrivains ont pour la plupart été violemment critiques de la France et de son gouvernement. D’ailleurs, il en est de même pour beaucoup d’intellectuels étrangers : la production d’Hollywood, par exemple, paraît condamner sans appel la civilisation anglo-saxonne.
  • Cette critique est généralement utilisée, comme le sous-entend M.Raoult, par ceux qui n’aiment pas le peuple concerné, contre ses intérêts. Cependant, sans cette critique, il y a peut de chances que le dit peuple évolue. Surtout, elle est la preuve d’une liberté qui est sûrement l’arme la plus efficace des démocraties contre leurs ennemis.
  • Arrivé ici, j'ai pensé que personne n’aurait fait attention aux propos (anciens !) de Mme NDiaye sans l’intervention de M.Raoult. Certainement il leur a donné un retentissement international. N’était-ce pas à lui que l’on devrait rappeler son devoir de réserve ?
  • Alors, manœuvre politique, pour faire hurler les intellectuels et valoir au gouvernement l’affection d’une partie stratégique de l’électorat ?

Compléments :

  • Le Monde semble penser, un peu comme moi, que la manœuvre vise les ex votants FN. De manière inquiétante l'article croit qu'il y a surtout là l'expression de la nature profonde du parti de gouvernement. Un gouvernement contre la liberté d'expression ? Confirmation de mon analyse précédente ?

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