L’Angleterre a longtemps pensé qu'une immigration massive était bonne pour la santé de l'économie. Plus de 300.000 nouveaux immigrés y entreraient chaque année. D’ailleurs, c’est un dogme libéral, qui est aussi goûté de la gauche française.
Il semblerait que l’on commence à voir les inconvénients de cette idée. Martin Wolf du Financial Times constate que l’immigration n’a pas que des intérêts, elle a aussi un prix, notamment en termes d’infrastructure. Mais surtout, « La diversité apporte (…) des coûts. Ces coûts proviennent d’une baisse de confiance et du sens des valeurs partagées. De tels coûts sont susceptibles d’être particulièrement élevés quand les immigrants se rassemblent en communautés qui rejettent certaines valeurs de la communauté d’ensemble, la moindre d’entre elles n’étant pas le rôle de la femme dans la société. Il n’est pas déraisonnable de se sentir concerné par de telles divisions. »
Il en veut au gouvernement anglais d’avoir encouragé l’immigration sans avoir au préalable demandé à la nation si elle approuvait ses choix.
Compléments :
- L’idéologie libérale, de gauche ou de droite, semble oublier qu’il n’est peut-être pas acceptable que des personnes bien intégrées dans leur société deviennent des sous-hommes dans la nôtre. Plutôt que de les encourager à se couper de leurs racines, afin de nous fournir une main d’œuvre sous-payée, ne serait-il pas mieux qu’elles soient heureuses chez elles ? Le combat de toutes les bonnes âmes ne devrait-il donc pas être l’éradication de la pauvreté ?
- PNUD.
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