L’unanimité semble se faire sur le statut de brêle du Président du conseil et du chef des affaires étrangères européens. Je trouve quelque chose de suspect, de trop facile, dans cette condamnation. Je suis heureux d’avoir découvert un texte dissonant :
Gros problème. Le traité de Lisbonne donne des deux rôles ci-dessus des définitions conflictuelles.
Or, le choix effectué élimine ce risque de conflit. Le Président travaillera à une meilleure coordination du conseil européen, la ministre des affaires étrangère, elle, construira le corps diplomatique dont l’Europe a besoin. Tous les deux élaboreront une jurisprudence qui permettra à leurs fonctions de travailler en bonne intelligence.
Autrement dit l’Europe aurait choisi deux bâtisseurs, qui vont préparer les moyens dont ont besoin les personnalités charismatiques que « l’unanimité » appelle de ses vœux.
Je ne sais pas si cette explication est juste, mais elle me plaît bien : ce blog ne répète-t-il pas qu’avant de penser à changer, il faut construire une organisation qui est capable de changer ?
Compléments :
- Jacques Delors confirme qu'un autre attelage aurait fait exploser des institutions européennes pas prêtes pour un dirigeant qui veut jouer à l'Obama.
- Leçon de changement présidentielle
- Traité de Lisbonne = changement pour rien ?
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