samedi 8 janvier 2011

Avantage concurrentiel du fanatisme

Pourquoi un intellect sévèrement limité est-il devenu un avantage concurrentiel ? (Cf. hommes politiques, « nerd » américain…) Le billet précédent me ramène à cette question.

Eh bien, il y a un intérêt imparable à avoir un QI négatif. Surtout si l’on se croit élu de Dieu et si l’on en veut à l’intérêt collectif :

Notre monde n’est pas conçu pour des comportements idiots, ils le prennent par surprise. (« Plus le mensonge est gros, plus il passe. » aurait dit Joseph Goebbels.) Mieux, si ce comportement fait des dégâts humains (cf. la crise financière), le principe de solidarité de la société les répare. Que coûte-t-il de licencier ? L’État paiera la note ! Encore mieux : le système immunitaire social peut repousser autant de fois qu’il veut le forcené, de toute manière il le remettra à chaque fois sur pieds. Et il attaquera de plus belle. L’illuminé est increvable. Nouvel avantage !

Imaginons maintenant qu’il n’y ait pas un seul fanatique mais un essaim, partant dans tous les sens, tous convaincus d’avoir raison. L’un ne finira-t-il pas fatalement par traverser les mécanismes de protection de la société ?

Compléments :
  • Dans l’essaim on retrouvera toute la cohorte des scientifiques hyperspécialisés, tels que les forment les USA. Ils ont tout pour avoir des œillères, la conviction d’avoir raison, et un formidable pouvoir destructeur.
  • Plus curieusement, cette description sied parfaitement au héros hollywoodien (et à Sarah Palin). 

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